vendredi, 04 février 2022 08:49

ROB récompense vos trajets écolos !

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ROB est une app dont l'objectif est d'inciter les citoyens à utiliser des transports plus responsables, émettant le moins de CO2 possible pour leur trajet et les récompenser pour cela sous forme de points à échanger contre des réductions ou des bons d'achats auprès des boutiques partenaires..

ROB est également utilisable sur les transports longues distances en France tels que Oui SNCF, Blablacar ou encore Tictactrip.

 

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samedi, 29 janvier 2022 20:48

11 Conseils pour faire du vélo en hiver

Les mois d'hiver suffisent à vous dissuader de quitter votre maison, et encore moins de faire du vélo. Mais, si vous bravez les intempéries sur deux roues, nous avons quelques conseils pour vous garder en sécurité sur la selle.

 

Nous avons demandé à notre personnel des conseils sur la façon de faire face à votre vélo pendant les mois les plus froids. Voici ce qu'ils ont dit.

 

1. Gardez vos pieds au chaud

Il n'y a rien de pire que des orteils gelés ou des pieds mouillés. Pour garder vos orteils bien au chaud pendant votre balade, nous vous recommandons une bonne paire de chaussettes et une paire de chaussures imperméables (ou surchaussures).

Portez des chaussures appropriées et antidérapantes. Non seulement vos pieds resteront au sec et au chaud, mais vous risquez moins de glisser sur vos pédales ou sur le sol lors de l'arrêt.

 

2. Portez des gants imperméables et un chapeau

Garder vos mains et votre tête au chaud transformera votre randonnée hivernale.

Une épaisse paire de gants de ski hiver protégera vos mains de manière adéquate, mais assurez-vous que vous pouvez toujours freiner, changer de vitesse et saisir votre guidon en toute sécurité avant de partir.

La même chose s'applique à votre tête. Un bon bonnet ou un bandeau tricoté apportera du confort, mais assurez-vous qu'il n'obstrue pas votre vision ou votre ouïe lorsque vous êtes sur votre vélo.

Si vous roulez dans des vents contraires glacials, assurez-vous d'avoir un snood, un coupe-vent ou une cagoule de vélo à portée de main.

 

3. Soyez prêt pour tous les temps

On dit souvent que ceux qui ne se préparent pas se préparent à échouer, et cela sonne vrai quand il s'agit de cyclisme d'hiver.
Même si vous êtes pressé, vérifiez la météo et habillez-vous convenablement avec des vêtements de cyclisme d'hiver.
S'il va pleuvoir, enfilez vos imperméables et quelques couches chaudes ; vous ne le regretterez pas lorsque les cieux s'ouvriront.
Les nuits sont également plus longues en hiver, alors assurez-vous toujours d'être visible pour les conducteurs et les piétons en portant des vêtements haute visibilité et vérifiez les feux de votre vélo avant de partir.

 
4. Portez beaucoup de couches fines
Il est facile d'avoir chaud et de transpirer lorsque vous faites du vélo, même en hiver.
Plutôt que d'enfiler votre plus grosse doudoune et de surchauffer, porter plusieurs couches fines signifie que vous pouvez mettre et enlever des choses pour ne pas avoir chaud et être dérangé lorsque vous arrivez à destination.

 
5. Imperméables de qualité
Plutôt que d'acheter des vestes « imperméables », assurez-vous de porter des imperméables de qualité lorsque vous êtes à vélo.
Bonnets, gants, vestes et pantalons imperméables vous garderont au sec et (relativement) au chaud quel que soit le temps.

 
6. Gardez votre vélo en parfait état
Après avoir roulé par mauvais temps, c'est une bonne idée de donner à votre vélo cinq minutes de TLC pour que tout fonctionne bien.
Donnez-lui un rinçage général et essuyez-le pour enlever la saleté, le sel et le sable. Portez une attention particulière à la chaîne, aux engrenages, aux freins et aux jantes.
Séchez-le avec une vieille serviette et dispersez tout excès d'eau dans les pièces mobiles avec un spray de WD40, GT85 ou quelque chose de similaire, puis ajoutez de l'huile de vélo à la chaîne et au mécanisme d'engrenage.

 
7. Maîtrisez
Quelle que soit la météo, vous devriez toujours avoir un bon jeu de pneus sur votre vélo, mais ils sont particulièrement importants pendant les mois froids d'hiver.
Un bon jeu de pneus contribuera grandement à éviter les dérapages inutiles et réduira également la probabilité que vous ayez à réparer une crevaison dans le grésil et la pluie.
Gonfler vos pneus un peu moins qu'en été améliore leur traction en conditions glissantes.

 
8. Pédalez prudemment
Les pédales deviennent également glissantes sur le mouillé. Si vous n'êtes pas à l'aise avec les pédales à clipser, investissez dans certaines avec une adhérence supplémentaire.
Ils sont assez faciles à installer ou votre magasin de vélos local peut vous donner un coup de main si vous avez du mal.

 

9. Allez-y doucement
Il faudra un certain temps pour que votre corps, en particulier vos articulations et vos muscles, se réchauffe correctement, alors ne vous lancez pas dans un sprint dès que vous quittez votre maison.
Laissez plus de temps à votre corps pour se réchauffer, assurez-vous de rouler plus lentement dans des conditions humides et enneigées.
Il n'est pas nécessaire de risquer votre sécurité pour quelques minutes.

 
10. Se tenir à distance des bas-côté 
Les flaques d'eau, qui gèleront, sont plus susceptibles de se former sur les bas –côté, il vaut mieux rester au centre de la voie, là où les voitures ont roulé et déneigé.
Tenez-vous à l'écart des feuilles, des plaques d'égout et des fissures sur la route, car elles peuvent être glissantes de manière inattendue.

 
11. Gardez le contrôle
La neige et la glace sont des conditions de pratique plus risqué, vous devez donc vous assurer que vous avez le contrôle total de votre vélo à tout moment.
Lorsque vous roulez sur de la neige tassée, freinez souvent pour dégager les jantes car le freinage peut prendre jusqu'à six fois plus longtemps lorsque les jantes sont mouillées.
Si vous rencontrez de la glace, tournez tout droit, ne pédalez pas et essayez de ne pas freiner car cela pourrait vous faire déraper et tomber.
Si vous partez en randonnée dans des conditions hivernales, assurez-vous de faire très attention et ne vous mettez pas en danger.
Par mauvais temps, vous voudrez peut-être envisager de porter un casque si vous n'en portez pas habituellement.

 


 

 

S’il y a un secteur où la pratique du vélo doit être particulièrement accélérée, c’est bien dans celui du monde du travail. Les employeurs jouent un rôle essentiel afin d’apporter les conditions nécessaires et accompagner le changement de comportement de leurs salariés. Les bénéfices seront au rendez-vous : des salariés plus ponctuels, moins malades et plus productifs qui limitent l’impact environnemental de leurs déplacements domicile-travail. Que mettre en place pour accompagner les salariés ? Le dispositif GoodWatt propose une réponse concrète et clé en main aux employeurs avec le VAE comme objet transitionnel vers une mobilité durable. Entretien avec Sébastien Rosenfeld, directeur du programme, et Elodie Frémaux, responsable marketing et communication.

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©LoVELOve Factory

Vélo & Territoires : Le dispositif GoodWatt, de quoi s’agit-il ?

Sébastien Rosenfeld : GoodWatt s’inscrit dans le programme CEE O’vélO! qui a pour objectif de promouvoir le VAE pour les déplacements domicile-travail. Conçu par Mobilités Demain, filiale dédiée aux mobilités durables d’Énergies Demain, le dispositif est soutenu par l’Ademe et financé par Bolloré Energy à travers les Certificats d’Economies d’Energie (CEE). L’employeur est en position de faire évoluer les pratiques de déplacement de ses salariés. Avec le dispositif GoodWatt nous leur proposons une solution clé en main. Le programme sera déployé dans 25 agglomérations dès mars 2021 avec l’appui des entreprises, des collectivités et des      administrations de plus de 200 collaborateurs. Nous ciblons en priorité les agglomérations proposant déjà de bonnes conditions cyclables. L’objectif est de toucher 450 employeurs publics et privés et d’accompagner 10 000 salariés dans la découverte et le test du VAE d’ici fin 2022. Le dispositif GoodWatt est complété par Cyclope, un outil numérique destiné aux collectivités, qui leur permet de visualiser les infrastructures d’un territoire, de caractériser sa cyclabilité et de définir le potentiel de report modal pour les déplacements domicile-travail.

Concrètement, ça se passe comment ?

Sébastien Rosenfeld : Le programme se déroule en quatre étapes. Première étape, la sensibilisation. Avec nos outils numériques, nous sensibilisons l’ensemble des collaborateurs aux avantages du VAE. Les témoignages vidéo des salariés qui ont déjà passé le cap joueront un rôle important. Nous avons choisi sept ambassadeurs, dans des zones géographiques variées et avec des histoires particulières, qui montrent que c’est possible d’utiliser le VAE pour les déplacements domicile-travail et que cela a de multiples avantages. Ce sont des exemples concrets, source d’inspiration pour de nombreuses personnes. Deuxième étape, un essai découverte de quelques minutes d’un VAE proposé à tous les salariés des 450 employeurs bénéficiaires. L’idée est de leur offrir un premier contact avec le VAE. Troisième étape, 25 salariés de chacun de ces employeurs sont accompagnés dans la pratique avec le prêt d’un VAE équipé et assuré pendant un mois et une formation au savoir rouler en ville en sécurité. Au total, nous aurons 625 VAE qui tourneront tous les mois d’employeur en employeur dans les 25 agglomérations. Enfin, la quatrième étape est celle du bilan. Nous proposons aux salariés, ainsi qu’à l’employeur un bilan personnalisé et des propositions d’actions pour continuer leur transition vers le VAE pour leurs déplacements quotidiens.

 

Avec qui travaillez-vous pour le prêt de VAE ?

Sébastien Rosenfeld : Nous travaillons avec Cycleurope Industries situé à Romilly-sur-Seine dans l’Aube. Les salariés se voient proposer des vélos de ville de la marque Gitane, adaptés à tous les gabarits, équipés d’un moteur central Bosch et de freins à disque. La batterie offre une autonomie de plus de 100 km. Pour que l’expérience soit la plus complète possible, les accessoires sont également fournis : casque, gilet réfléchissant, antivol U, vêtement de pluie, sacoches, support pour smartphone, siège pour enfant.

Comment une collectivité peut participer à ce programme ?

Elodie Frémaux : Une collectivité peut y participer de trois manières. Premièrement, en s’inscrivant au programme en tant qu’employeur. Les agents des collectivités sont les premiers ambassadeurs de la politique vélo des territoires. Deuxièmement, en faisant connaître le programme aux employeurs présents sur leur territoire. Les outils digitaux développés dans le cadre du programme peuvent largement être repris par les collectivités. Nous diffuserons du contenu utile et nourrirons la relation avec les territoires via notre site web et LinkedIn. Troisième action, les collectivités peuvent s’approprier l’outil Cyclope (y compris de manière indépendante aux prêts de vélo) pour établir un diagnostic et assurer le suivi de la mise en œuvre de leur plan de mobilité ou de leur schéma directeur cyclable.

Sébastien Rosenfeld : Prenons deux exemples concrets. Un des sept ambassadeurs habite        Blagnac. C’est une évidence pour nous de proposer également le dispositif à cette commune pour y promouvoir le VAE pour les déplacements domicile-travail. Du côté de Nantes, la CCI va prochainement réunir des chefs d’entreprise pour un temps d’échange sur la mobilité à vélo. Ça sera l’occasion pour nous de partager les témoignages des employeurs qui auront participé au programme, auprès de ceux qui n’ont pas encore franchi le cap. Nous misons beaucoup sur les retours d’expériences que nous diffuserons sur nos réseaux pour en faire profiter le plus grand nombre.

Quel budget est alloué au programme ?

Elodie Frémaux : Le programme O’vélO! est subventionné à hauteur de 7 millions d’euros par les CEE. Le dispositif est gratuit pour les salariés et il y a un reste à charge pour l’employeur qui correspond à la part non financée par les CEE. Le programme est clé en main pour les employeurs. Il comprend les actions de sensibilisation, les animations, un mois de prêt et d’accompagnement dans la pratique pour 25 salariés qui souhaiteront se lancer et un bilan pour poser les jalons d’une politique vélo structurée au sein de l’entreprise. C’est aussi un moyen d’initier une dynamique collective autour du vélo et de vérifier si la demande des salariés est présente.

Quelle est l’incidence de la crise sanitaire ?

Elodie Frémaux : Pour le dispositif digital et le déploiement opérationnel du prêt de VAE le Covid n’a quasiment pas d’incidence. A contrario, il est difficile de proposer des animations et des essais de découverte à l’heure actuelle. Nous allons miser sur le digital pour sensibiliser les salariés et nous ferons au mieux pour nous adapter et réaliser les actions de sensibilisation et de formation dès que possible. Si le télétravail rentre dans les usages, et tant mieux, il n’est pas possible partout et pour tous. Côté employeur, promouvoir la pratique du vélo auprès de ceux qui doivent se rendre sur leur lieu de travail est un signal fort d’attention sociale.

Quels défis vous attendent ?

Sébastien Rosenfeld : De nombreux employeurs jugent indispensable de renforcer la mobilité durable de leurs salariés et d’accompagner le changement de comportement, mais estiment la tâche compliquée. L’enjeu est de toucher les employeurs qui souhaitent passer à l’action, mais qui ont besoin d’un coup de pouce.

Elodie Frémaux : Au-delà des objectifs chiffrés affichés, le programme aura porté ses fruits si un grand nombre des 10 000 salariés adoptent durablement le vélo dans leur quotidien     . N’oublions pas qu’une expérimentation est souvent le stade qui précède l’adhésion à un mode de déplacement alternatif. Nous en sommes convaincus : le VAE, l’essayer c’est l’adopter.

Propos recueillis par Dorothée Appercel

#CEE O'vélo #goodwatt #VAE #vélo-école #déplacement #mobilité #formation  

 

Le Congrès ferroviaire trinational de Bâle du 12 novembre l’a confirmé : les projets de développement de l’offre de transport par le train foisonnent à l’intersection de la France, de l’Allemagne et de la Suisse. Mais pour désengorger une agglomération trinationale en pleine croissance, il faudra faire des choix.

Trireno

À l’échelle de long terme qui caractérise la réalisation d’infrastructures de transports, il est minuit moins 5 à Bâle. L’agglomération trinationale de 900.000 habitants va tout droit vers la saturation de ses axes de mobilité si elle ne change pas de braquet. Son dynamisme lui promet l’arrivée de 140 000 habitants et de 90.000 actifs supplémentaires d’ici à 2040. La plupart d’entre eux viendront de l’extérieur ou devront se déplacer entre leur domicile et leur travail. Or, 95 % des navetteurs pénètrent aujourd’hui dans l’agglomération bâloise par la route, à commencer par les frontaliers venus d’Allemagne et de France.

Tram Bâle à St Louis

Basler Tram in Saint-Louis © ETB

Ce constat, rappelé par les intervenants du Congrès ferroviaire trinational organisé le 12 novembre dernier, n’a d’autre solution que le train. En effet, les transports en commun sont déjà sollicités au maximum de leurs capacités, à quelques exceptions près. Ainsi, l’extension du tramway bâlois à Saint-Louis (Haut-Rhin) pourrait utilement se prolonger jusqu’à l’EuroAirport Bâle-Mulhouse et aux zones de développement attenantes (Technoport, 3 Lys…). Mais à Bâle même, « développer ce réseau urbain supposerait de raser des logements pour leur faire plus de place ! », a pointé Christoph Fessler, expert du développement des réseaux aux CFF (Chemins de fer fédéraux) suisses.

Horizons 2025 et 2035

Les projets ferroviaires ne manquent pas : l’association transfrontalière pour les transports Trireno recense 23 sites de développement programmé des infrastructures, au sein de 357 kilomètres de lignes (29 en France). Ils compléteront un réseau de 108 stations qui constitue déjà un RER trinational transportant 47 millions de voyageurs chaque année.  Les extensions correspondent en outre aux secteurs présentant le plus fort potentiel de développement de moyen à long terme, comme Klybeck, situé au croisement du  pôle industriel chimique et pharmaceutique et du projet urbain transfrontalier 3 Land à Bâle. Leur fil directeur est également déroulé : parvenir à un cadencement de l’offre au quart d’heure dans le cœur d’agglomération et à la demi-heure au-delà.

Un milliard de francs suisses

Que manque-t-il alors pour rassembler les pièces du puzzle ? Pas tellement l’argent, semble-t-il.

Staffelbach SBB

© Mathieu Noyer

« Cinq projets pour le RER sont retenus et financés entre Liestal et le centre de Bâle pour un total d’1 milliard de francs suisses dans l’actuelle programmation à  2025 du plan directeur de l’Etat fédéral pour les transports le Prodes, avec des travaux à lancer rapidement. Pour l’échéance 2035, neuf autres projets d’un cumul d’environ 500 millions de francs suisses sont inscrits », expose Thomas Staffelbach, coordinateur des infrastructures aux CFF pour la région de Bâle.

Tunnel Katzenberg

L'ouverture en 2012 du tunnel allemand du Katzenberg à l'approche de Bâle a contribué à soulager le trafic ferroviaire. © Deutsche Bahn

Parmi ces projets, l’électrification et élargissement de la ligne « Hochrhein » entre Bâle et Waldshut doit démarrer ses travaux en 2025. Deuxième chaînon essentiel dans ce secteur, le doublement de la ligne  du Wiesental, attend en revanche sa confirmation et son planning. « La période 2021-2028  verra aussi la réalisation de travaux, aux portes de la Suisse, dans le tronçon le plus au sud de la modernisation de la ligne rhénane Karlsruhe-Bâle  », complète  Markus Demmler, chargé de projets pour DB Netz (Deutsche Bahn).

Sur le versant français, les promoteurs du RER trinational maintiennent la priorité au raccordement ferroviaire de l’EuroAirport, pour un cadencement au quart d’heure jusqu’à Bâle-centre qui se prolongerait côté helvétique vers le sud-ouest jusqu’à la commune d'Aesch. Ce serpent de mer bouge encore et vient de passer le cap de l’enquête publique. La SNCF annonce la finalisation des études techniques pour mi-2023. Mais il suscite des oppositions ou a minima des réserves, y compris parmi les collectivités françaises. En outre, le financement des 270 millions d’euros d’investissements nécessaires à sa réalisation est loin d’être bouclé. Les partenaires publics français, allemands et suisses s’observent mutuellement sur ce point.

"Herzstück", la solution miracle ?

Enfin, un maillon décisif doit s’ajouter à l’horizon 2040  : le « Herzstück », un tunnel dans Bâle qui joindrait de façon express la gare centrale et celle périphérique « Badische Bahnhof » au nord-est en direction de l’Allemagne. Le projet est paré de toutes les vertus par ses défenseurs : diminution des temps de parcours (5 minutes au lieu de 22 entre l’usine Ciba et la gare centrale par exemple), séparation des flux entre trains régionaux et longue distance, dénouement du « nœud ferroviaire bâlois », etc.  Il bénéficie de crédits d’études de l’Etat fédéral suisse pour 120 millions de francs, mais passera-t-il le cap du financement de ses travaux chiffrés à 3 milliards ? Le Parlement devrait se prononcer après 2025.

La patience paye

Venu conclure le Congrès, le patron des CFF a délivré ses conseils aux Bâlois et leurs alliés allemands et français.

Ducrot CFF

© SBB

« Ne focalisez pas sur le seul Herzstück, car un projet de cette dimension ne se décrochera pas d’un seul tenant. Soyez rusés, mettez aussi dans la corbeille de vos souhaits des dossiers plus modestes qui vous permettront d’avancer étape par étape. Plutôt qu’un tunnel qui creuse un trou dans la ville, fondez votre argumentaire sur le RER en tant que système de transports. Et travaillez à créer un système tarifaire qui surpasse les frontières pour proposer un seul billet au voyageur, c’est essentiel pour améliorer la fréquentation », a déclaré Vincent Ducrot, président des CFF.

Pour démontrer que la patience paie, le dirigeant cite l’exemple de la région de Genève : « là-bas, il était question depuis 1880, donc depuis plus d’un siècle, d’une liaison transfrontalière de type RER avec la France. Sa mise en service a attendu fin 2019, avec le « Ceva » jusqu’à Annemasse. A peine deux ans plus tard, les objectifs de trafic sont atteints (45 000 voyageurs par jour) », rappelle Vincent Ducrot.

dimanche, 02 janvier 2022 10:21

Formation CQP Éducateur Mobilité à Mulhouse

Le référent pédagogique de la formation est Patrice RICHERT, titulaire d'un BPJEPS VTT, gérant de Bikoach 

Il fait appel à des professionnels diplomés pour venir en renfort sur les séances pédagogiques (observation de votre propre séance, et retour du formateur)

Télécharger la fiche programme

 

Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

#alsace #vélo #casque #sécurité #routière #EPI #formation-vélo  #écolevélo #process #ingénérie #substitution #élinination #protéger #protection #équipements #danger

Transporter plus facilement le matériel, être visible sur le terrain et mailler toute l’Eurométropole, grâce à un équipement durable et éthique, en adéquation avec nos valeurs sociales et environnementales, c’est l’équation que Zéro Déchet Strasbourg a trouvé en acquérant ce vélo cargo made in Alsace fabriqué par Kambikes et réalisé dans les ateliers de La Fabrique à Strasbourg.

 

Un outil de sensibilisation pour plus d’égalité

L’objectif premier de ce vélo cargo est d’aller à la rencontre des habitants, en se rendant dans les différents squares et parcs de l’Eurométropole. En effet, même si l’écologie n’est plus cantonnée au centre ville, il faut reconnaître que de nombreux territoires et quartiers sont moins irrigués par la question environnementale, et nous espérons modestement contribuer à plus d’égalité. Le vélo cargo, pyrogravé sur bois de plusieurs messages de prévention des déchets, notamment la règle des 3 R (Réduire-Réutiliser-Recycler), permettra de véhiculer ce message dans les différents quartiers et communes.

Nous invitons les communes de l’Eurométropole qui seraient intéressées par notre démarche à nous contacter.

 

Une réponse à un besoin logistique évident

Ce vélo cargo est aussi un outil qui va faciliter notre présence sur l’agglomération. En effet, plus on s’éloigne du centre ville plus il est compliqué logistiquement de s’organiser, ce qui nous fait souvent privilégier le centre ville. Nous pourrons mettre notre matériel directement dans le vélo, l’assistance électrique nous permettant de ne pas trop se fatiguer. Cela permettra aussi d’avoir un point de repère évident lors d’événements en extérieur, par exemple lors de distribution de Stop Pub ou d’actions dans les parcs.

Le vélo, une évidence et un mode de déplacement à privilégier

Chez Zéro Déchet Strasbourg, le vélo a toujours été le mode de déplacement privilégié, à la fois pratique et écologique, d’autant que l’Eurométropole est bien dotée en pistes cyclables (on espère cependant encore plus d’aménagements). En investissant dans ce vélo cargo, Zéro Déchet Strasbourg donnera peut-être envie à d’autres structures de franchir le pas et d’opter pour davantage de déplacements doux, que ce soit dans le monde de l’entreprise ou le monde associatif.

 

Un vélo cargo “Made In Elsass”, quand proximité rime avec praticité

Pour ce vélo cargo, Zéro Déchet Strasbourg a choisi un travailleur indépendant local. Kambikes est en effet fabriqué à Strasbourg. Camille Mettemberg a son atelier à la Fabrique situé à Koenigshoffen et travaille avec un nombre restreint de sous traitants locaux.

Au-delà du sens que donne une fabrication locale, c’est surtout une proximité inégalée. Camille nous a accompagnés pour la conception de A à Z de ce vélo cargo, en faisant un exemplaire unique adapté aux besoins de l’association : choix d’essences de bois non exotiques et adaptées aux conditions de stockage et d’utilisation du vélo, possibilité d’en faire une table pour les événements, etc.

Un vélo financé grâce au prix Initiatives région Alsace (Pira) et la ville de Schiltigheim

Zéro Déchet Strasbourg n’aurait pu acquérir ce vélo cargo électrique d’un coût de plusieurs milliers d’euros euros sans 2 sources de financement. D’une part notre victoire aux Prix Initiatives Région Alsace (Pira), qui récompense notamment des actions menées par des associations alsaciennes. D’autre part une aide de la Mairie de Schiltigheim.

Nous serons d’ailleurs ravis d’éprouver dès cet été notre nouveau vélo cargo dans les parcs de Schiltigheim et les autres parcs et espaces verts de l’Eurométropole, pour de nouvelles activités de sensibilisation autour du Zéro Déchet.


Communiqué paru dans les DNA le 23 juin 2020

 

#alsace #vélo #casque #sécurité #routière #EPI #formation-vélo  #écolevélo #process #ingénérie #substitution #élinination #protéger #protection #équipements #danger

 
vendredi, 03 décembre 2021 22:23

VUF un triporteur vélo avec du potentiel

Afin de mener à bien leur mission, Sncf Réseau test  actuelement le dispositifs V.U.F. Sa stabilité et la rapidité de prise en main a séduit le groupe. Celui ci va permettre à la compagnie ferroviaire de transporter des charges lourdes et non volumineuses d’un Hangar à l’autre. Pouvoir se déplacer sans prendre la voiture, en mobilité douce, en pleine air, rapidement et en sécurité reflète une solution pratique qui séduit le personnel. En plus d’avoir des avantages dans le secteur industriel, VUF remplacent avantageusement les véhicules utilitaires légers à moteur essence ou diesel sur les sites industriels. Leur maniabilité et modularité permettent d’entrer dans les bâtiments et d’intervenir au plus proche des chaînes de production. V.U.FBikes va donc permettre au groupe de répondre à leurs différents besoins.

 

Strasbourg à vélo, c’est une nouvelle association de cyclistes qui se veut plus militante que les autres. Émanant du collectif Vélorution, elle s’appuie sur l’application Vigilo pour signaler et cartographier ce qui ne fonctionne pas.

Un acteur pour le vélo de plus vient de naître dans la capitale alsacienne : Strasbourg à vélo (SAV) a fait sa présentation officielle il ya quelques jours. Les sept membres fondateurs émanent du collectif Vélorution, qui continuera d’exister. « On aime bien faire la fête, être poil à gratter, résume Emmanuel Jacob , le président de la nouvelle association, mais on a bien senti les manques d’un collectif. » Difficile d’être représenté, de faire des démarches, de se faire entendre.

Bien positionnée et conçue, la vélorue offre aux cyclistes un espace de circulation mixte vélos-voitures, d’un très bon niveau de service pour les cyclistes, sans avoir recours à des aménagements cyclables séparatifs. Pour ce faire, la création d'une vélorue nécessite souvent de mettre en place des mesures contraignant le trafic motorisé.

Cet article définit la vélorue, explicite son domaine d'emploi, et précise comment concevoir celle-ci pour qu'elle intègre pleinement un réseau cyclable structurant : accessible à tout public, confortable et efficace pour les cyclistes.

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