A Kingersheim on a pas de Tram-Train mais des idées pour se déplacer de manière plus respectueuse pour l'environnement.

Pour préparer la transition l’équipe de King King Vélo de Kingersheim à retenu l’idée d’organiser une fête et d’invité quelques amis qui militent pour l’usage du vélo qui à moindre coût pour le contribuable permet de sauter de le pas vers un futur résolument tourner vers le moins de voitures.

Tous a débuté avec la vélorution du vendredi soir, une sorte de défilé de la lenteur et de  convivialité dans les rues du quartier Strueth, un défilé qui s’est déroulé sans incident et qui c’est clos autour d’un pot de l’amitié.
Samedi 2 octobre tous ce petit monde et un public hétéroclite c’est retrouvé à l’école Strueth de Kingersheim et aux abords immédiat de l'école pour participer à un véritable « Festival d’engins à pédales »

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La diversité et l’originalité était de mise avec la présence de vélo conférence, vélo-bus, tripoteur, VAE, tandems, biporteur, vélo musical, vélos cirque , vélo smoothie vélos rigolo. Tous étaient à la disposition du public qui pouvait tester ces drôles de machines.!

L’association CADRes proposait plusieurs   ateliers "choisir son vélo", "attacher et sécuriser son vélo. l’atelier d’auto réparation en collaboration avec Achtung Bicyclettes et le LeFALA. qui proposaient au public adulte et enfants  d’apprendre à contrôler le bon état de son vélo etle cas échéant à réparer soi-même des pannes simple.
Alsace -Vélo-École présentait l’atelier « Être visible à vélo » dans un espace  obscurcie  pour mettre en évidence l’utilité des équipements souvent négligé qui sont l’éclairage et les équipement rétroréfléchissant.
Un espace d’évolution de jeux de vélo et d’engins à pédale délirant donnait un aire de kermesse ou petits et grands n’ont cessé de pédalé dans tous les sens. L’ espace de restauration permettaient aux convives de se désaltérer et de profiter du groupe de Tacot Jazz Band.

Cette première édition a montré que le vélo n'a pas finit de nous étonner et que c'est bien le véhicule du futur ...à suivre!

Vendredi 17 septembre 2021, les 150 vélos collecté  auprès de particuliers  par le réseau des communes membre de la m2A (Mulhouse Alsace Agglomération) ont été remis à des étudiants Mulhousiens.

Les vélos ont transité par des ateliers d'associations (Idéenov à Wittelsheim, Les Tisserands d’EBN à Mulhouse, Loisirs Rixheim Vélos, Médiacycles à Mulhouse et Repair Café à Brunstatt-Didenheim), pour être remis en état, la plupart du temps avec des pièces prélevées sur des vélos irréparables par une des associations partenaires. Ils ont ensuite été marqué avec un système d'identification "Bicycode" qui permet de limiter le recèle et de retrouver le propriétaire.

Les étudiants  heureux bénéficiaires de cette initiative ont dans un premier temps choisit leur monture en fonction de leur taille puis suivit leur circuit pour recevoir les papiers d'identification du vélo et signer le registre des reçus. Après quoi il leur était proposé de passer sur les différents stands présent sur le parvis de l'UHA Fonderie pour recevoir  un "Guide du Cycliste Urbain" édité par la FUB par le CADRes Mulhouse  qui regroupe milles et un conseils pour attacher son vélo, circuler en sécurité, se déplacer de nuit etc. Les associations Poto'Cyclettes , Repair Café de Brunstatt Didenheim et le Cyclo Club de Rixheim donnaient des conseils d'entretient du vélo et invitait les étudiants à  apprendre à réparer eux même leur vélo lors des permanences. La MACIF offrait quelques accessoires de sécurité  à l'issu d'un quiz  et  l'enseigne Décathlon un cadenas et un casque vélo.

"Après plusieurs opérations destinées aux étudiants en collaboration avec m2A au printemps dernier, c'est un grand plaisir de voir se concrétiser aujourd'hui cette opération inédite et originale de solidarité des habitants de l'agglomération vers nos étudiants. Outre ses vertus solidaires cette opération imaginée et pilotée par m2A s'inscrit parfaitement bien dans le cadre du plan de déplacement de l'Université de Haute-Alsace favorisant les mobilités douces. Cette action n'aurait pu être possible sans une implication forte des élus et de très nombreux acteurs associatifs et je tiens au nom des étudiants à chaleureusement les remercier." - Pierre-Alain Muller, président de l'UHA

mercredi, 22 septembre 2021 17:28

Événement

Le nombre de créations d'entreprise dans la vente en ligne et la livraison à domicile a fortement augmenté en 2020, profitant de la crise sanitaire, a rapporté vendredi 3 septembre l'Insee.

On savait que la pandémie, et les confinements successifs, avaient changé les habitudes Françaises et Français et profité au e-commerce, à l’image de la plateforme de bricolage ManoMano. L’an dernier, l’Etat lui-même a poussé les TPE à passer la cap avec une subvention de 500 euros qui permettait aux petites sociétés d’effectuer de premières ventes en lignes. De nouveaux chiffres macro-économiques confirment cette tendance. Le géant Amazon a même proposé de former les commerçants français à la vente en ligne.

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vendredi, 03 septembre 2021 08:47

Européan Mobility Week 16-22 sept.

Mobilités durables : en sécurité et en bonne santé !

Le thème annuel de la Semaine européenne de la mobilité pour 2021 est « En sécurité et en bonne santé avec les mobilités durables ». Le choix du thème de cette année rend hommage aux épreuves subies par l'Europe (et le monde) pendant la pandémie de COVID-19. Il reflète également les opportunités de changement résultant de cette crise sanitaire sans précédent en Europe. Les villes et les services urbains ont mis en place des réponses créatives et résilientes à la pandémie. Cette année, la semaine européenne de la mobilité célèbre la résilience des villes et leurs réalisations, tout en cherchant à maintenir cet élan. Les tendances qui se sont dessinées l'année dernière, telles que le développement de la mobilité active et le recours aux mobilités à émissions faibles ou nulles, doivent être davantage encouragées.

Le 20 septembre 2020, Kidical Mass Cologne (Allemagne) a organisé une balade à vélo adaptée aux enfants à travers Cologne pour mettre en évidence et faire campagne en faveur de politiques de transport adaptées aux enfants dans leur ville. L’action, organisée sous le slogan « enfants à vélo », était ouverte aux participants de tous âges et a eu lieu le 20 septembre, marquant la Journée mondiale de l’enfance 2020, célébrée en Allemagne à cette date.

 

Avec des rues sécurisées par la politique locale, les participants ont voyagé en toute sécurité de Köln Rudolfplatz au parc Leo-Amann dans le quartier Ehrenfeld de la ville.

Un certain nombre d’organisations ont contribuer à l’action et sensibiliser à la question. Greenpeace Cologne, par exemple, a organisé une barrière humaine pour protéger les pistes cyclables près de la fin de l’itinéraire, soulignant l’importance de la sécurité routière, tandis que l’UNICEF Allemagne et Greenpeace Youth Cologne ont organisé des activités pour les enfants à mi-parcours, telles que la peinture de rue, soulignant les questions relatives aux droits des enfants en allemanagne.

La nouvelle passerelle pour les piétons et cyclistes, reliant les quais des Cigognes et des Pêcheurs, mis en place vendredi 18 juin.

44 mètres de long, 52 tonnes, 1m60 de haut.

Attendu depuis de longs mois, le beau bébé est arrivé, en temps et en heure, du côté des berges de l’Ill, devant des dizaines d’habitants du secteur Douves et Berges voisin, qui n’ont pas loupé une miette du spectaculaire chantier. Si les piétons et les cyclistes devront encore s’armer de patience pour l’emprunter et enjamber l’Ill entre les quais des Cigognes et des Pêcheurs (mise en service prévue fin août), la passerelle a déjà fait son petit effet du côté des promeneurs.

Le coût final de l'ouvrage s'élève à 1 099 000 €uros.

https://www.dna.fr/societe/2021/06/18/video-mulhouse-une-passerelle-a-quai

Dans un village alpin d'Autriche, les skieurs ont cédé la place aux amateurs de VTT sur les remonte-pentes, un nouveau filon pour survivre dans une région forcée de s'adapter au manque de neige lié au réchauffement climatique.

La station Sankt Corona am Wechsel, située à une heure au sud de Vienne, n'a pas désempli cet été, attirant sur ses pistes vallonnées, ses sinueux sentiers forestiers et ses parcours à bosses des cyclistes de tous âges.

Avant cette reconversion qui fait des émules, "nous étions une destination à 100% hivernale", raconte à l'AFP son directeur Karl Morgenbesser.

Mais au fil des ans, cet ancien moniteur de ski a vu le manteau neigeux se raréfier, et cette tendance va s'accélérer au cours des prochaines décennies dans les zones situées au-dessous de 1.500 mètres, ont alerté les experts climat de l'ONU (Giec) dans un récent rapport.

Des centaines de remontées mécaniques ont déjà fermé dans les Alpes, qui ont perdu près d'un mois d'enneigement en basse et moyenne altitude depuis un demi-siècle.

 

 

L'Autriche, grande nation de montagnes, est en première ligne. Dès 2014, St. Corona, qui culmine à 900 mètres, a démonté ses principaux équipements, alors que le nombre de skieurs était tombé à 25.000, contre 70.000 il y a une vingtaine d'années.

Luge d'été aux allures de montagnes russes, espace d'escalade et surtout VTT: M. Morgenbesser a totalement revu le modèle économique de la station, dorénavant focalisée sur les beaux jours.

Avec le développement des vélos électriques, rendant l'ascension plus facile, l'activité a vraiment décollé dans ce village de 400 habitants, devenue une des destinations privilégiées du "mountain bike" en Autriche.

Sans compter l'engouement pour les sports de plein air ravivé par la pandémie de coronavirus.

"Nous aimons venir ici en famille", témoigne Lisa Goeschl, tout en surveillant d'un oeil son jeune fils, tandis que son mari, fan de VTT, dévale les pistes.

"La saison estivale fait un tabac car il y a toute une panoplie d'activités", s'enthousiasme la jeune femme de 33 ans, qui skiait dans son enfance à St. Corona.

Cerise sur le gâteau, plus besoin de prendre une navette pour rejoindre le sommet des pistes: la station a installé cette année une nouvelle remontée, permettant d'attacher le guidon de son vélo et de se laisser conduire tout en haut.

"Un tire-fesses spécialement conçu pour l'été", vante M. Morgenbesser.

- "Inévitable diversification" -

"Je l'ai voulu le plus simple possible", explique l'inventeur du système easyLOOPsystem d'accrochage des deux-roues, Simon Hanl, qui a déposé un brevet. "Je n'ai eu que des échos positifs", dit-il, avec à son compteur plus de 35.000 trajets déjà.

Il reçoit des demandes du monde entier, "même d'Afrique du Sud", sourit ce jeune entrepreneur de la région, amateur de VTT.

Karl Morgenbesser est lui aussi très sollicité par d'autres stations, curieuses de savoir comment St. Corona se prépare à un futur sans neige.

"On s'inspire clairement de leur exemple", souligne Marlene Krug, chargée de démocratiser le VTT à Saalbach (ouest), qui accueille régulièrement des courses de championnat du monde. "C'est spectaculaire de voir" comment ils ont fait leur mue, dit-elle.

Si certains ont longtemps misé sur la neige artificielle, les températures sont devenues si élevées que "la diversification vers l'été est inévitable", souligne Robert Steiger, expert de l'université d'Innsbruck qui étudie l'impact du changement climatique sur le tourisme.

Et dans cette transformation, le VTT "peut définitivement séduire" une large cible, estime-t-il.

A St. Corona en tout cas, le pari est réussi: la station attire désormais 130.000 visiteurs du printemps à l'automne... et l'appétit des investisseurs, qui ont racheté hôtels et restaurants naguère laissés à l'abandon.

© 2021 AFP

La matinée du jeudi 24 juin, collectivités et représentants d’acteurs économiques du Grand Est se sont retrouvés pour échanger sur les démarches locales en matière de logistique urbaine durable et la mise en action concertée entre acteurs privés et publics

Retour en vidéo sur les temps forts de l’événement diffusé en direct.

 
 

La logistique urbaine, ses enjeux, ses pistes d’action

Mathieu Gardrat, ingénieur de recherche au Laboratoire Aménagement Economie Transports (LAET), nous présente en quelques minutes un aperçu de ce qu’est la logistique urbaine : la définition, le périmètre, les principaux enjeux et chiffres clés. Il parle également de l’évolution que connaît la logistique urbaine ces dernières années et des familles d’action pour la rendre plus durable.

Abraham LAMAH (Logistic Low Carbon) et Marion COTTET (Cerema) ont ensuite présenté le programme CEE InTerLUD et l’accompagnement mis à la disposition des collectivités et acteurs économiques dans la mise en œuvre d’une démarche locale en faveur de logistiques urbaines plus durables.

La démarche de logistique urbaine durable de l’Eurométropole de Strasbourg

Lors de son intervention, Anne-Marie JEAN (vice-présidente en charge du développement économique) est revenue sur la démarche de l’Eurométropole de Strasbourg en matière de logistique urbaine, dont la ZFE marchandises, le transport par voie fluviale et l’outil e-toile logistique – développé par l’agence d’urbanisme ADEUS.

La Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences

Mise en place d’une solution de logistique urbaine durable – cas d’une collectivité de 65 000 habitants

Jean-Bernard BARTHEL (vice-président développement durable et transition énergétique) et Claire KIEFFER (Cheffe du service Transition Energétique) ont présenté la démarche de Sarreguemines Confluences pour réduire l’impact environnemental du transport sur leur territoire. Ils ont présenté leurs stations de carburants alternatifs (électrique, GNV et hydrogène) et ont fait part de leur retour d’expérience.

L’intervention de Jean-Vicent BAUWENS (dirigeant de la société Airbornes) a permis de compléter l’exposé avec le témoignage d’un acteur économique, dont l’activité s’est développée avec la mise en place des bornes de recharge.

La Métropole du Grand Nancy

La démarche d’engagement volontaire en faveur d’une logistique urbaine durable et l’accompagnement du programme InTerLUD

Pour la Métropole du Grand Nancy, Leonel DA CUNHA () et Véronique TECHE () ont présenté la démarche portée par la collectivité en matière de logistique urbaine durable et sont revenus plus précisément sur son engagement dans le programme InTerLUD. En effet, le Grand Nancy est la première collectivité du Grand Est à s’être engagée dans le programme !

Des témoignages de représentants d’acteurs économiques du Grand Est

Lors d’un échange animé par Jérôme BERGEROT (animateur), Michel CHALOT (FNTR Grand Est), Christophe SCHMITT (TLF), Philippe PAUL (Passion Froid – Groupe Pomona) et Valentin VARIN (CRMA Grand Est) ont pendant plus d’une vingtaine de minutes présenté les enjeux de la logistique urbaine pour leurs différents secteurs. L’occasion de souligner l’importance de prendre en compte, dans la réflexion autour de la logistique urbaine, l’aspect économique et les contraintes propres à certains secteurs d’activité – notamment autour du verdissement des flottes : implantation et disponibilité d’infrastructures de recharge et d’avitaillement, délais de production de véhicules propres pour les professionnels, etc.

Cette table ronde a été l’occasion pour ces représentants de se montrer force de proposition et d’inviter les collectivités à travailler ensemble, en s’appuyant sur l’expertise des acteurs économiques locaux, pour construire des mesures cohérentes et satisfaisantes face aux réalités de terrain et aux attentes de l’ensemble des parties prenantes.

 

 

 

Les marques de cyclisme se préparent à une croissance rapide du marché britannique des vélos cargo. Les ventes devraient exploser au cours de l'année à venir grâce aux initiatives gouvernementales et aux nouvelles infrastructures. Les nettoyeurs de vitres, les livreurs. Les nettoyeurs de vitres, les livreurs de lait, les fournisseurs de bière, les plombiers et les DJ enfourchent leur vélo grâce aux incitations du gouvernement britannique et aux nouvelles infrastructures qui donnent le coup d'envoi à une révolution à deux et trois roues.

Selon la Bicycle Association, environ 2 000 vélos-cargos ont été vendus au Royaume-Uni l'année dernière pour un usage commercial, et un nombre similaire a été vendu pour un usage familial et individuel. Les ventes de ces vélos, qui peuvent transporter des charges lourdes ou encombrantes, devraient faire un bond de 60 % au Royaume-Uni au cours de l'année à venir, selon l'association, stimulée par diverses initiatives au niveau local et national visant à réduire les émissions de carbone et les embouteillages.

Raleigh, l'une des plus grandes marques de bicyclettes au monde, a lancé cette semaine ses premiers vélos électriques de transport de marchandises, et le directeur général britannique de la société, Lee Kidger, prévoit que le marché britannique de ces vélos de travail sera multiplié par 15 d'ici cinq ans. L'entreprise de Nottingham n'a commencé à vendre des vélos-cargos qu'il y a quelques années, mais les ventes ont grimpé de 75 % l'année dernière.

M. Kidger cite l'Allemagne, où environ 100 000 vélos cargo sont vendus chaque année, et la France, qui en vend 50 000 par an, comme exemples de leur potentiel au Royaume-Uni.

"Les 16 derniers mois ont changé les habitudes et la vie des gens pour toujours. Nous sommes à la croisée des chemins et si nous agissons maintenant, nous pouvons réellement soutenir le changement pour un avenir plus durable", a déclaré M. Kidger.

La société s'est associée à la laiterie londonienne Jones Bros, qui a utilisé les vélos Raleigh pour tester les livraisons à ses clients du centre-ville, et au National Trust, qui utilise les vélos pour transporter des fournitures et du personnel sur 11 grands sites. Raleigh se mesure à des spécialistes bien établis du vélo cargo, dont Christiania, Tern et Babboe, qui appartient à Accell Group, la société mère de Raleigh.

Cependant, l'un des changements les plus importants et les plus visibles en faveur des vélos-cargos pourrait se produire dans le domaine de la livraison de produits alimentaires. James FitzGerald, cofondateur du groupe spécialisé dans la logistique E-cargobikes, explique que son entreprise, qui exploite actuellement une cinquantaine de vélos à Londres et effectue plusieurs milliers de livraisons par semaine pour Co-op et d'autres, prévoit d'avoir plus de 1 500 vélos d'ici avril 2023.

L'entreprise a travaillé avec plus d'un grand supermarché pour développer son propre vélo cargo, dont le premier sera produit au Royaume-Uni plus tard cette année. À l'avenir, elle vise à remplacer les camionnettes électriques pour les livraisons d'épicerie à domicile.

"C'est plus rapide, plus facile et moins cher", dit-il. "L'opportunité est massive".

Le développement s'accélère en partie grâce à l'investissement de 250 millions de livres du gouvernement dans les infrastructures pour la marche et le vélo. Le fonds de 2 millions de livres créé par l'Energy Saving Trust en Angleterre l'année dernière, et les prêts et subventions supplémentaires accordés en Écosse pour aider les entreprises et les autorités locales à acheter des vélos-cargos, sont complétés par une série de subventions et d'incitations locales dans des villes telles que Nottingham, Coventry et Cambridge.

Afin de lutter contre les embouteillages et la pollution, Londres et d'autres villes créent des centres de livraison locaux, où des camionnettes peuvent déposer de grandes quantités de marchandises qui peuvent ensuite être récupérées et livrées à vélo. La demande de livraisons à faible émission de carbone de la part des consommateurs et des entreprises ayant des objectifs environnementaux à atteindre stimule également le marché.

Amazon s'est déjà associé à la ville de Londres pour créer un centre de vélos électriques, tandis que Henry Jones, de Jones Bros, indique que l'entreprise prévoit d'acquérir jusqu'à quatre vélos-cargos qu'elle espère utiliser pour livrer ses produits à partir de centres situés à la périphérie de la ville.

"Nous revenons à ce que nous faisions il y a 100 ans", a déclaré Jones. "L'un des grands avantages est qu'une grande partie de notre flotte de livraison ne peut pas se rendre à l'intérieur de la M25 [à cause de la pollution ou des embouteillages]. Les vélos-cargos le peuvent et les clients bénéficient d'un meilleur service."

Will Norman, commissaire londonien chargé des déplacements à pied et à vélo, indique que des recherches menées par Transport for London ont révélé que jusqu'à 14 % des trajets effectués par de petites camionnettes pourraient être effectués à vélo à la place, notamment dans les parties encombrées de la ville.

Transport for London a mené des essais avec des entreprises de construction, dont Sir Robert McAlpine, Morgan Sindall et FM Conway, afin d'utiliser des vélos-cargos à la place des camionnettes pour livrer certains outils et petits équipements dans le cadre de grands projets tels que Crossrail et HS2.

"Nous avons l'impression d'être à l'aube d'une révolution. Cela permet de gagner du temps et de l'argent et c'est meilleur pour l'environnement", a déclaré Norman.

Source : The Guardian - https://www.theguardian.com

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