Tritscher innatendu Champion d'Alsace sur route

François-Joseph Tritscher un double titre de champion d’Alsace espoirs et seniors - Photo Jean-François Frey
Espoir et seulement 3e catégorie, François-Joseph Tritscher (VCU Schwenheim) est devenu un inattendu champion d’Alsace hier à Lutterbach en se jouant du marquage des formations du VC Sainte-Croix-en-Plaine et de la Pédale de l’Est de Haguenau, respectivement 2e avec Pierre Schuler et 3e avec Gérard Béghin.
« Je n’en reviens pas, je n’arrive pas à y croire ». Pendant de longues minutes après avoir exulté sur la ligne d’arrivée du championnat d’Alsace qu’il a franchie en premier hier à la Cité de l’Habitat de Lutterbach, François-Joseph Tritscher n’a eu de cesse de dodeliner de la tête. Ce coureur de 3e catégorie n’a pas vraiment réalisé sa sacrée performance pour décrocher, à 21 ans, à la fois le titre espoirs et seniors au nez et à la barbe du VC Sainte-Croix-en-Plaine, 2e avec Pierre Schuler, et de la Pédale de l’Est de Haguenau, 3e avec Gérard Béghin.
« Si j’avais misé sur moi au départ, je serais riche , admet celui qui offre le titre au VCU Schwenheim et sa tenue désormais à dominante bleue. C’est la première fois qu’on porte le nouveau maillot et c’est la première victoire ». Pour celui qui évoluait en 2e catégorie la saison dernière et qui n’est visiblement pas conscient de son potentiel, ce n’est en revanche pas le premier succès de la saison, qui remonte au 1er mai à Thann en 3 et juniors… sur un circuit avec les mêmes ascensions de Roderen et Rammersmatt que ce dimanche.
Frech pensait avoir construit son succès
Ce succès, Frédéric Frech (VC Sainte-Croix-en-Plaine) pensait l’avoir construit au sixième et dernier passage dans Rammersmatt, où il a lâché son compagnon d’échappée Ludovic Viennet (PE Haguenau) pour le reléguer à 20 secondes au sommet puis à 50 secondes à Vieux-Thann.
Mais le coureur du team Meder profitait des retours de ses coéquipiers Gaëtan Huck, déjà en vue en début de course, et Gérard Béghin pour affronter le vent et la dernière dizaine de kilomètres de plat. Avec toutefois du monde sur leur porte-bagages : Philippe Moreau et Maxime Del Piro (ASPTT Mulhouse), Yannick Wein et Matthieu Sonntag (VC Eckwersheim), Mickaël Hugonnier (Pédale d’Alsace de Strasbourg), Damien Mougel (VS Eguisheim), Pierre Schuler et donc Tritscher. Et l’inévitable se produisit, Frech était rejoint à moins de cinq kilomètres de l’arrivée malgré un effort traduit par une langue pendante. « Je suis déçu mais c’est la route », lâche le vététiste de prédilection.
Le Croisé comptait sur son coéquipier Pierre Schuler. Ce dernier a choisi la roue de Moreau lançant une attaque de front à moins de deux kilomètres de la ligne avant de se rasseoir, ce qui a coupé l’élan du Croisé au moment où Tritscher est sorti de sa réserve.
Et une nouvelle fois, les adversaires du team Meder dominés depuis dix ans ont laissé faire. « Tout le monde attendait sur nous , a confirmé l’entreprenant Ludovic Viennet, qui pouvait regretter d’avoir perdu Antoine Simon (Pédale d’Alsace) à cause d’une chaîne bloquée dans la côte de Roderen lors d’une offensive au 3e tour pour se retrouver seul en tête avant le retour de Frech lors de la 5e des six boucles après avoir lâché l’Eckwersheimois Fabrice Bertrand. On jouait la carte de Gérard Béghin. J’ai du mal à savoir ce qui nous a manqué, on ne devait toutefois pas arriver avec autant de coureurs pour la victoire ».
Schuler « content et déçu »
Et son coéquipier bronzé Gérard Béghin précise : « Gaëtan et Ludo ont fait de gros efforts pendant la course et ils n’avaient plus d’énergie à la fin. J’ai joué sur le fait de pas faire d’effort en vue du sprint. Cette 3e place, c’est plutôt la soupe à la grimace ».
Les sentiments sont plus mitigés du côté de Pierre Schuler. « Je suis content d’avoir fini 2e de cette course prestigieuse , a-t-il avancé. On avait décidé de dynamiter la course d’entrée avec Laurent Spiesser qui faisait un gros tempo dans les montées. Mais comme ça restait groupé, je me suis mis en retrait. Je suis surtout déçu pour Fred (Frech) qui était si proche de la victoire, comme moi. Il me manque souvent un petit quelque chose mentalement dans le final des courses ».
Damien Mougel se contentait quant à lui de sa 4e place. « Je n’avais pas beaucoup de marge de manœuvre face aux Meder , a-t-il expliqué. Ils ont roulé pour le regroupement dans le final, mais ils se sont relevés et François-Joseph Tritscher en a profité. Bravo à lui ! »
Le Bas-Rhinois d’Otterswiller, qui a débuté le cyclisme à seulement 16 ans, a pris une nouvelle dimension ce dimanche. François-Joseph Tritscher s’est montré impérial !
Nicolas Hartmann au départ du Championnat d'Alsace sur route

Photo Archives Jean-François Frey
Le championnat d’Alsace aura un partant de marque ce dimanche 2 juin à Lutterbach. L’ancien professionnel Nicolas Hartmann sociétaire du VCS Altkirch, ce sera sa première compétition officielle de cyclisme depuis 2010.
La marche est haute très haute, mais le potentiel de Nicolas Hartmann devrait l’aider à ne pas en tomber trop vite ce dimanche au championnat d’Alsace. Au départ de Lutterbach, le tracé présente la montée de Roderen et la côte de Rammersmatt qui conviennent bien aux qualités de grimpeur de l’ancien professionnel passé par les équipes Cofidis (2007-2008) et Bretagne-Schuller (2009).
Pour le représentant du VCS Altkirch présidé par son père Gilles, qui émarge en 3e catégorie, le rendez-vous régional de la saison sera sa reprise en compétition depuis le championnat de France amateurs, fin juin 2010. Autant préciser que le Sundgauvien de 28 ans n’a aucune chance de tenir la distance face à une concurrence aguerrie.
S’il n’est de loin pas resté inactif avec des courses à pied et du ski-alpinisme, pour présenter 72 kilos - soit seulement deux de plus que son poids de forme et quatre par rapport à son passage chez les pros- , Nicolas Hartmann n’a enfourché sa bicyclette que récemment.
« Un peu plus de 1000 kilomètres »
« C’était début avril , précise l’intéressé. Avec zéro kilomètre, je m’étais lancé le défi de faire Hirtzbach-Lausanne à vélo. Je ne suis pas allé au bout, mais je suis quand même allé jusqu’à Yverdon en passant par le massif jurassien et ses cols pour 150 kilomètres. Et aujourd’hui, j’ai un peu plus de 1 000 kilomètres au compteur ».
Adepte de technologies modernes, le Haut-Rhinois a tenté de retrouver des repères avec son compteur. « Grâce au programme Strava de mon Garmin, il y a des classements virtuels. Je me suis fait le col des Mosses à bloc pour voir. J’ai fait le quatrième temps. C’est comme ça que je fais mes intensités ». S’il ne s’attend pas à des miracles, Nicolas Hartmann ne débarque pas dans l’inconnu non plus ce dimanche. « Quand on reprend le vélo et qu’on ne s’entraîne pas beaucoup, on apprend à être humble , indique-t-il. Le vélo est un sport de travailleur. Au bout de trois heures, je suis fatigué comme quand j’en faisais six avant. Et le lendemain, je n’ai pas encore récupéré, alors que je pouvais encaisser entre 25 et 30 heures de vélo. Ce qui va me manquer le plus, ce sont les intensités et les à-coups. Je pense que j’ai une autonomie de deux heures et demie. Mais je vais être détendu au départ, j’y vais pour le plaisir et pour aider Arnaud Schlienger à finir premier espoir. Je le connais depuis qu’il est gamin, il sera encore plus content de me battre ».
« Je ne vais pas me laisser faire »
Sa participation au championnat d’Alsace n’était pas vraiment prévue. C’est une blessure au pied qui l’a écarté du championnat de France de la montagne au trail du Grand Ballon. « Comme j’étais à Hirtzbach, je me suis dit que j’allais y aller pour le fun , s’amuse-t-il Et comme j’ai un grand raid (VTT fin août en Suisse), ce sera un bon entraînement ».
Les adversaires de Nicolas Hartmann n’ont guère de souci à se faire pour le titre, même si l’intéressé affiche une certaine volonté : « Je ne vais pas me laisser faire, et si je peux lancer des coups… »
À bon entendeur…
Retour sur Punta Ala avec Jérome Clementz
Ce n'était pas ma pire semaine que j'ai connu dans ma vie.
Pas évident pour nous les français car on n'a pas l'habitude de faire une semaine de reconnaissances, savoir combien il fallait en faire, si il fallait se préserver et la météo n'était pas au top, avec un début de semaine ultra sec, puis de la boue liquide et vendredi et samedi du collant qui bourrait les pneus.
Donc malgré les recos il fallait bien apprendre le parcours.
Et puis Dimanche la chance, le soleil est revenu, une belle épreuve où le parcours a été bien apprécié globalement et surtout l'ambiance sur le week-end.
Comment a tu géré la pression sur cette première manche ?
La pression? Elle ne m'a pas trop pesée, j'ai déjà gagné quelques courses dans ma carrière (rire), je pense que je n'ai pas grand chose à prouver, après c'est plus mon envie de bien faire qui me met la pression, mais ce n'est pas trop gênant.
Ce qui a été le plus dur à gérer, c'est de se rappeler que cela ne reste qu'une course d'enduro, et pas quelque chose d'autre, remettre les choses en place et ne pas en faire de trop, et rester sur les basiques à savoir être concret, trouver le bon rythme, avoir les bonnes lignes, soigner son matériel, bien manger, bien s'hydrater, mais surtout se faire plaisir.
En ce concentrant la dessus, tout va bien.
Le classement, le TOP 10, les premières surprises , premier 29", 15eme, Lopes ?
Pas évident, à la vue du parcours j'aurais imaginé que le 29" aurait été un avantage dans certains passages bien rocailleux, pas trop de passage lents tout sur l'élan et la vitesse, donc théoriquement le 29" était plutôt à son aise.
Comment l'expliquer? Aujourd'hui il y a beaucoup de blabla sur les tailles de roues, mais je crois qu'au final c'est le rider qui fait la différence, avoir un 29" ce n'est pas une excuse quand on gagne et cela ne l'est pas non plus quand on perd.
Il faudra voir après toutes les épreuves, mais avec un parcours dense et glissant et le peu de disponibilité de pneus, ils n'avaient peut être pas le meilleur choix à dispo et peut être le matériel un peu plus fragile qui oblige à rester un peu plus dedans, car avec les reconnaissances cela permet d'ouvrir en grand et attaquer.
En ce qui concerne le classement, les autres surprises? Jared 3eme, Absalon 8eme, Lau à la cave, Bailly Maitre pas génial... Ton avis ?
Niveau surprise, Jared Graves n'en est pas une pour moi, je l'avais mis dans les gars qui roulent, je l'avais vu l'année dernière à Whistler il a dit qu'il se mettrait sérieusement à l'enduro l'année d'après, cet hiver il fait 6 au Championnat d'Australie en XC, donc quand on connait le bonhomme… Quand il fait quelque chose, il ne le fait pas à moitié.
Pareil pour Fabien, qui au début disait, "l'Enduro, j'y vais tranquille, je ne sais pas si je vais faire toutes les courses ?" Moi je le croyais pas trop et je l'ai vite mis dans la catégorie des hommes à surveiller et il nous l'a encore prouvé ce week-end, il est super talentueux, un grand professionnel et un beau vainqueur pour ce début de saison.
Pour le reste, les descendeurs ? Le team Santa Syndicate, ils l'ont un peu fait à la déconnade, ils ont fait une reconnaissance, ils n'ont pas pris de risques… Donc leurs résultats ne reflètent pas leurs niveau si ils se donnaient les moyens, par contre un gars comme Blenki, qui partait avec moi dans les liaisons, donc j'ai vraiment pu discuté, il était super motivé, il a la caisse, Remy (Absalon) m'avait dit que quand il avait roulé avec lui en Nouvelle Zélande, il avait été impressionné par le niveau physique de Blenki… Aujourd'hui en DH Coupe du monde ça ne rigole pas non plus sur le physique, les gars s'entrainent.
Ensuite au niveau des Enduristes, comme je l'ai rappelé il y avait beaucoup de choses à gérer, Nicolas LAU et Nicolas Vouilloz ont eu des casses mécaniques et des chutes, donc c'est sûr que lorsque l'on se bat plus pour la victoire c'est plus dur d'engager, et pour les autres, il fallait gérer la pression, trouver le bon rythme avec des conditions changeantes entre la première spéciale qui était très glissante et l'évolution dans la journée pour finir très sec. De même pour les recos, où certains en ont peut être trop fait et de fait étaient fatigués ou peut être pas assez donc ne connaissaient pas assez le parcours.
Donc voila, cela fait un tout et maintenant il y a un peu plus d'un mois pour se préparer pour Val d'Allos, donc ceux qui sont devant vont essayé de continuer dans la même direction et ceux qui ont un peu loupés leur week-end ou sont déçus, vont travailler et faire le point et seront sûrement prêts pour le Val d'Allos.
Prochaines courses ou événements pour toi ?
D'abord du repos, ce week-end BBQ, relax, piscine … Pas certain pour la piscine avec le temps qu'ils annoncent. On décompresse un peu car les 3 dernières semaines avant la coupe du monde, j'étais bien focalisé la dessus. Ensuite une petite vidéo avec Cannondale et Ben Cruz, et surement l'Enduro de Rémy … L'enduro des Hautes Vosges ensuite un Enduro en Espagne à Tui et on arrivera vite fin juin et on enchainera Val d'Allos, les 2Alpes et la Méga .
Qui sera là pour le classement Général, qui vois tu devant ? On te met dans les favoris bien entendu.
On va dire que Fab a cogné un bon coup, mais Punta Ala avantageait pas mal les descendeurs car il y avait des reconnaissances donc on connaissait le parcours et il fallait engager, donc on verra comment il va se comporter sur les spéciales un peu plus à vue. Mais je fais confiance au bonhomme encore une fois .
Jared Graves, va découvrir un peu le format français, donc ce serait un peu plus dur pour lui mais il a la caisse donc sur les spéciales un peu plus longues il sera à surveiller, au Val d'Allos , il y a au moins 15minutes de ride à chaque fois le dimanche donc ça peut servir.
Ensuite, des gars comme les Nicos (Lau et Vouilloz), Rémy, Ben cruz qui fait 6eme, Bailly Maitre, Golay qui sont des enduristes avertis, seront là, en particulier Rémy qui a eu début de saison un peu chargé il va remettre tout cela dans le bon sens et il redeviendra le Rémy que l'on connait, qui a cannibalisé quelques épreuves ces dernières années, de plus il est pas loin… 8eme c'est pas loin.
Et puis n'oublions pas les GT Boys, Dan Atherton et Martin Maes… Martin a 16 ans, vivement qu'il découvre la vie étudiante et la fête parce que sinon on va avoir du mal… Et puis Dan est vraiment préparé, la preuve il performe mieux sur les spéciales physiques que descendantes.
Prochain episode de 12 Months 12 Stories ? Un indice ?
Le 31 mai ! Et on va parler de compétition.
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Florivalienne - Coupe d'Alsace VTT à Guebwiller

Harold Flandre espère toucher au but ce dimanche à Guebwiller. Photo Thierry Gachon
Si les doutes n’ont pas quitté Harold Flandre en Coupe de France, le sociétaire de la SSOL Habsheim a en revanche retrouvé de sa superbe en Coupe d’Alsace. Avant d’enchaîner dimanche (14 h) avec La Florivalienne, sur le site du Sandgrube à Guebwiller, Harold Flandre s’est classé deuxième de la difficile manche d’Orbey dimanche dernier. Seul le champion de France masters Laurent Spiesser l’a empêché d’aller cueillir le bouquet de la victoire comme Fabien Canal l’avait fait à Osenbach lors de la première manche le 28 avril.
De dauphin, Harold Flandre a les moyens de se hisser au rang de vainqueur, seule une crampe qui l’avait conduit à une faute technique l’en avait empêché le week-end dernier. C’est donc avec un certain esprit de revanche que l’Habsheimois aborder ce rendez-vous guebwillerois pour s’affirmer au sommet du général de cette Coupe d’Alsace.
Du côté des autres catégories, la hiérarchie est bien établie : en cadets, Simon Gourc (VC Sainte-Marie-aux-Mines) a pour l’heure réalisé un saus-faute comme le junior Sven Den Hartog (EC Colmar), les masters Laurent Spiesser (VC Sainte-Croix-en-Plaine/M1), Alain Bernhardt (M2) et Jean-Claude Blaise (tous deux EC Colmar/M3). Chez les dames, la cadette Hélène Clauzel (VC Sainte-Marie-aux-Mines) a pris le relais de sa sœur aînée Perrine (lire ci-contre).
Il n’y a guère que les espoirs ou Gaëtan Steger (ASPTT Mulhouse) et Lionel Boehm (Team Obernai Cyclisme) se livrent un mano a mano avec la première place en jeu ce dimanche.
Mais ils n’inquiéteront de loin pas Harold Flandre, qui devrait avoir pris son envol, sauf incident mécanique. Outre le physique, c’est un paramètre à gérer lors de cette Florivalienne lancée à 14 h avec deux tours de sept kilomètres pour les cadets et féminines, trois pour les juniors et masters, ou encore cinq pour les espoirs, seniors et masters 1.
Dès 11 h, ce seront les vététistes en herbe du TRJV qui entrent en piste. Les pupilles auront un tour de deux kilomètres à couvrir, alors que les benjamins s’époumoneront sur deux boucles et les minimes s’affronteront au long de trois tours de deux kilomètres.
Ruelles Orbey - Welchy Bike

Le podium est formé par les paires (de g. à dr.) Blaise/Bernhard, 2 e, Dietsch/Böhme, 1 re, et Benoit/Schulze, 3 e. Photo Raymond Maire
Ce samedi à Orbey s’est disputé Le Roc Ruelles. L’organisateur de la manifestation, Jean Claude Blaise et son coéquipier de l’EC Colmar et du Team Hase MTB Alain Berhnard n’ont rien pu faire face aux métronomes Thomas Dietsch, champion de France marathon, et son coéquipier allemand du team Bulls, Tim Böhme. Ce binôme a couvert la boucle en trois minutes chacun.
Classement : 1. Thomas Dietsch et Tim Boehme (Bulls) 20 tours en 59’59’’; 2. Jean-Claude Blaise et Alain Bernhard (EC Colmar) à 1 tour ; 3. Antoni Benoit et Nicolas Schulze (ECC) ; 4. Sven Den Hartog et Luc Chemin (ECC) ; 5. harold Flandre et Antoine Den Hartog (SSOl Habsheim) à 2 tours ; 6. Alex Spenle et Julien Will (SSOLH) à 3 tours ; 7. Elie Weissbeck et Victor Zugmeyer (VCSCP) ; 8. Martiel et Thibaut Kuster (ECC) ; 9. Michel et Maxime Spenle (SSOLH) ; 10. Thomas Benoit et Pierre Benoit à 4 tours ; 11. Simon Marchal et Antoine Cottet (Meywihr Team) ; 12. Eric Knoerr et Michel Becoulet (ECC) ; 13. Carine Benoit et Bertrand Burster (VCSMM) ; 12. Quentin Burster et Alex Benoit (VCSMM)
Dietsch abandonne à l’Euro
« Ma chaîne a sauté dans ma roue, qui a cassé le dérailleur arrière, lequel a pivoté pour casser un rayon qui a crevé un pneu , précise le citoyen d’Ingersheim. Ça m’est arrivé juste devant des copains venus me voir. Il y avait beaucoup de boue et de casse. Mais mes sensations n’étaient pas terribles. Ce qui me laisse quelques regrets, c’est quand je vois que mon coéquipier Tim Böhme, avec qui j’ai fini 3e à la Cap Epic arriver quatrième ».
Comité d'Alsace - Compte-rendu Commission VTT - 3 avril 2013
COMITE D’ALSACE
Commission VTT
Compte-rendu de la réunion du 3 avril 2013
Etaient présents :
Daniel MEYER, Munster Bike Club
Jean-Claude BLAISE, EC Colmar
André DENUX, Président du Comité du Haut-Rhin
Christian GOURC, VC Sainte Marie aux Mines
Nathalie CLAUZEL, Philippe LAMBERT, VC Sainte Croix en Plaine
Alain BUCHY, Mireille ZINGLE, SSOL Habsheim.
Etaient excusés : Brigitte EICHELBERGER, Anne POZZI, Jacques ANTOINE, Anne-Marie ARNOLD,
Daniel GOEPFERT et Christian ZINGLE.
1. Approbation du compte-rendu de la réunion du mois de mars.
Le compte-rendu est approuvé.
2. Calendrier
L’enduro des Jeunes organisé par le VC Sainte Marie aux Mines n’aura pas lieu le 15 septembre, le 31 août ou le 6 octobre.
3. Organisation de la soirée de remise des prix de la saison
Jean-Claude BLAISE est chargé de contacter MONDOVELO de Sélestat pour reconduire cette action,
vraisemblablement le 19 ou le 26 octobre. Il fournira également à la commission des catalogues
permettant de choisir une récompense pour tout coureur régulier.
4. Divers
Commission mixte FFC/FSGT
Elle a eu lieu le 22 mars à Mulhouse. Stéphane ARNOLD, Roland GEISSER et Daniel GOEPFERT
représentaient la FSGT, Nathalie CLAUZEL, Thierry NUNINGER et André DENUX étaient présents le compte de la FFC.
D’un commun accord, sont retenues, sous réserve de la stricte application des nouvelles dispositions
d’assurance concernant les non-licenciés, les épreuves suivantes :
•
28 avril 2013 – VC Sainte Croix en Plaine – TRJV et Coupe d’Alsace sous l’égide de la FSGT.
•
21 juillet 2013 – VC Sainte Marie aux Mines – TRJV et Coupe d’Alsace sous l’égide de la FFC.
Formation des arbitres de club
André Denux rappelle l’obligation qui sera opposée à chaque club qui désire renouveler son affiliation
en 2014 de présenter un arbitre de club. Il faut prévoir une formation pour ces volontaires. La prochaine réunion se tiendra le jeudi 16 mai.
Le beau succès du championnat d’Europe de BMX à Messigny-et-Vantoux en Côte-d’Or
Le temps d’un week-end, la Côte-d’Or a bel et bien été la capitale européenne du BMX. Et plus précisément la piste de Messigny-et-Vantoux, dont énormément de pilotes ont loué les qualités.
Passé à la vitesse supérieure trois ans après avoir accueilli une coupe de France, le club de Messigny-et-Vantoux s’est montré à la hauteur de l’événement. « Cela s’est passé admirablement bien », sourit le co-organisateur de l’épreuve, Jacky Thibaut, encore sur un petit nuage. « Avec Jean-Marc Bonhomme ( le président du BMX-VTT Club de Messigny-et-Vantoux), nous tenons à remercier tous les gens qui ont participé à cette grande réussite. Tous les bénévoles, les partenaires et notamment le Conseil général de Côte-d’Or. » Le spectacle a en effet été au rendez-vous durant deux jours, sous les yeux de plusieurs milliers de spectateurs, pas déçus du déplacement. « On a eu que de bons échos. Après une réussite comme celle-là, cela donne des ailes », confie Jacky Thibaut. « Maintenant qu’on est dans le bain, je pense qu’il faut qu’on en profite. »
Le retour de l’Indoor de Dijon dès 2014 ?
L’organisation d’une nouvelle manche de coupe de France sur la piste de Messigny est un des projets envisagés. « Ce qu’on peut espérer de mieux ? Réorganiser une manche européenne. Nous déposerons peut-être une candidature auprès de la FFC d’ici 2-3 ans », annonçait même Jean-Marc Bonhomme.
Présent dimanche sur le site côte-d’orien, Sylvain Duployer, le vice-président de la fédération française de cyclisme en charge du BMX, ne pouvait que saluer le travail accompli. « Le circuit de Messigny, je le connais depuis ses débuts, il a déjà accueilli des épreuves nationales. On a attribué cette manche à un club qui avait déjà fait ses preuves. On peut dire que Messigny a marqué des points », glissait Sylvain Duployer, déjà tourné vers un projet encore plus grand : la renaissance de l’Indoor BMX de Dijon, dont la cinquième et dernière édition date de 1996. « On souhaite le remettre en route en 2015, voire même dès 2014. C’est une compétition qui rassemblerait encore un peu plus de pilotes que ce championnat d’Europe. Pour exemple, l’Indoor de Saint-Etienne, c’est 1600 à 1700 engagés. La fédération souhaite qu’il y ait deux ou trois compétitions de ce type durant la période hivernale. »
Un projet qui emballe les organisateurs, surtout après la réussite de ce championnat d’Europe. « Nous serions partants », lâchait dimanche Jean-Marc Bonhomme. « La raison nous pousse à l’envisager pour 2015, le cœur pour 2014… »
« On va monter le dossier pour l’Indoor dès les prochaines semaines. On a envie de recréer ce très bel événement, et c’est réalisable », enchérit de son côté Jacky Thibaut.
Reste la question, centrale, du financement, avec notamment la location du Parc des Expositions de Dijon qui s’élèverait à 70 000 €.
Bluegrass Enduro Tour Classique : résultats Dabo
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