lundi, 10 septembre 2012 15:01

BMX première course à Colmar sur la nouvelle piste de l'Orangerie

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Les bicrosseurs s’en sont donnés à cœur joie hier sur la nouvelle piste du stade de l’Orangerie à Colmar. Photo Hervé Kielwasser

Les bicrosseurs s’en sont donnés à cœur joie hier sur la nouvelle piste du stade de l’Orangerie à Colmar. Photo Hervé Kielwasser

 

Pour la première fois ce dimanche, le stade de l’Orangerie de Colmar accueillait une compétition officielle de BMX, le Challenge Alsace. Sur une piste neuve, les clubs alsaciens ont répondu présent avec quelques invités, notamment les Vosgiens de Cornimont, pour un total de 127 pilotes en lice.

« Pour une première, nous sommes satisfaits, d’autant que Maxime Eckentschwiller a gagné la catégorie reine, savourait le président de l’EC Colmar, Christian Schlewitz. Les retours sur la piste sont positifs, même s’il y a toujours quelques améliorations possibles. Mais elles sont mineures. Et la piste est considérée technique, peut-être un peu difficile pour les tout-petits.

par S.Ba., publié le 10/09/2012 à 05:00
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BMX 1 re manche du Challenge d’Alsace à Colmar Le challenge qu’il fallait

L’Alsace avait besoin de ce challenge pour le développement de son BMX. PHOTO DNA - Julien Kauffmann

L’Alsace avait besoin de ce challenge pour le développement de son BMX. PHOTO DNA - Julien Kauffmann

Cette saison, l’Alsace inaugure son premier challenge régional, en trois dates, trois sites. Colmar démarrait le cycle

 

Cette compétition, le BMX alsacien en avait bien besoin. Depuis que la région s’est équipée de trois pistes – et bientôt quatre, avec celle de Schwenheim à venir – ce challenge réparti en trois rendez-vous valait la peine d’être lancé.

Hier, le site de Colmar avait bien ses 120 compétiteurs, soit un peu moins que la moitié de ce que l’Alsace compte en licenciés. Vesoul, Cornimont et Châlons-en-Champagne avaient aussi dépêché l’un et l’autre pilotes.

«C’est bien, ça frotte»

« L’idée est déjà de faire découvrir la compétition à nos propres licenciés », explique Christian Schlewitz, président de l’EC Colmar. « Tous n’accrocheront pas, mais nos jeunes verront ce que c’est. »

Son responsable technique – et vice-président –, Frédéric Hoffert est ravi : « C’est bien, ça frotte, il y a de la confrontation, de l’émulation. On ne s’arrête pas dès qu’on est accroché… »

L’envie d’être devant l’autre les gagne tous. S’entraîner chacun dans son coin a ses limites, se déplacer au loin n’est pas permis à chacun non plus.

Et puis il n’y avait pas de raison que le BMX n’ait pas, lui non plus, son challenge régional ! C’est ainsi que la discipline pourra se développer.

L’Alsace manquait de courses, entre Challenge du Nord-Est et championnat de France, il y avait un vide à combler, surtout pour ceux qui débarquent avec leur vélo tout neuf.

Le BMX draine le plus de jeunes licenciés – les deux tiers des licenciés BMX sont des jeunes – au comité d’Alsace de cyclisme, alors autant lui offrir des dates où s’exprimer.

Cette piste de Colmar, dessinée sur les conseils de Damien Godet, finaliste olympique à Pékin-2008, méritait aussi d’être animée.

« Pour le club, l’intérêt est également de montrer qu’on est actif, renchérit le président. Chez nous, il y avait une forte volonté d’organiser quelque chose. » Comme il y a vingt ans, avec l’ancien club local, rue l’Altkirch.

« Un jeune, aujourd’hui, quand il veut faire du vélo, il passe par le BMX. Le gamin s’amuse. Cela rassure aussi les parents parce qu’ils roulent dans un endroit clos. » La demande est là, elle mérite d’être mieux encadrée encore – « On manque de dirigeants, nos limites sont celles de nos bénévoles » –, plus structurée aussi.

La piste de Colmar (306m) est réputée technique – « C’est la plus technique de la région », juge Frédéric Hoffert, on ne s’y aventure pas en sifflotant, mais le débutant s’y régalera aussi sur une fin de parcours plus accessible.

« On a essayé qu’il y en ait pour tout le monde, que chacun y trouve un intérêt », décrypte le vice-président. Autant dire que la hiérarchie, hier pour cette manche inaugurale, n’a pas été bousculée.

« Quand on s’engage, il faut être préparé, on ne débarque pas comme ça. » Chez les 6-10 ans, là où il y a le plus de monde, les chutes n’ont pas manqué, tous se sont relevés, jurant qu’on ne les y reprendrait pas.

Lu 5189 fois Dernière modification le vendredi, 14 septembre 2012 14:58